• © Luc Senécal
  • Montréal | Place Émilie-Gamelin

  • 16-25 novembre 2012

DU 16 AU 25 NOVEMBRE|LES 16 -17-18|LE 22 : LA SOIRÉE ROUGE
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Une grande soirée de PRISE DE PAROLE  sur LA PLACE PUBLIQUE

Le jeudi 22 novembre à partir de 18h

APPORTEZ VOS CASSEROLES!

Le jeudi 22 novembre, 25 personnalités publiques et citoyens militants livreront des textes de leur cru dans le cadre de l’événement FIN NOVEMBRE de l’ATSA  qui souligne le 20e anniversaire de la Place Émilie-Gamelin. Une grande soirée de prise de parole et de réflexion sur la notion de Place Publique à même la place Émilie-Gamelin, centre chaud du printemps érable.

Dominic Champagne, Béatrice Vaugrante, Nicolas Mainville, Guylaine Maroist et Éric Ruel, Carminda Mc Laurin, Olivier Choinière, Ianik Marcil, Geneviève Rochette, Paul St-Pierre Plamondon, Pierre Gaudreau, Jean Barbe, Pierre Jasmin, Sébastien Ricard, Pol Pelletier, Jean-Martin Johanns, Louis-René Beaudin, Léa Clermont-Dion, Alain Vadeboncoeur, Jocelyn Maclure, Philippe Ducros, Margie Gillis, André Bélisle, Catherine Caron, Will Prosper, Ève-Lyne Couturier, Claudine Simon, Gabriel Nadeau-Dubois, Émilie Monnet prendront la parole. C’est l’artiste engagé Domlebo qui sera le modérateur de la soirée, le liant entre le public et les porteurs-euses de parole.

Chacun des participants aura de 3 à 5 minutes de temps de parole et c’est l’ensemble des interventions qui nous brossera un portrait unique sur la notion de  Place Publique selon différents champs de réflexion soit l’environnement, l’éducation, la santé, la justice, la pauvreté, l’économie, les finances publiques, l’art et la culture, la paix sociale, les médias, les relations intergénérationnelles et interculturelles, la solidarité internationale…

Ils le font pour revaloriser ce qu’on attend du Québec de demain, celui que l’on veut pour le plus grand nombre, dans l’esprit de la Place Publique soit  une place à tout le monde, pour tout le monde, en pensant à la collectivité et plus largement  pour se demander à qui appartient le territoire et à cette ligne trop souvent ténue qui sépare le public du privé…Une soirée pour remettre en contexte le réveil politique du printemps érable, les espoirs suscités, l’énergie déployée et raffermir la solidarité et la force des réflexions.   

La force de l’ATSA est de contextualiser cette prise de parole à propos de la Place publique sur cette place publique qu’est la Place Émilie-Gamelin, et de rassembler des orateurs qui l’ont vécu de près et qui se permettront un regard critique des évènements vécus depuis le printemps 2012 et sur la suite des choses.

merci à Jacques Nadeau, Caroline Hayeur, Charles-Henri Debeur pour les magnifiques photographies du printemps érables projettées lors de FIN NOVEMBRE et LA SOIRÉE ROUGE!

VENEZ LES ENTENDRE ET RÉAGISSEZ EN DIRECT SUR LA PLACE PUBLIQUE ET SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX!

PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE, VOICI NOS PORTEURS-EUSES DE PAROLES!

 

DomleboDomlebo, Animateur, modérateur…

Domlebo, c'est le gars qui dit toujours oui quand la cause est belle, quand le défi est fou, quand les gens sont sincères...

Quel sera son rôle ? un peu d'animer, au besoin de «modérer» certains des invités mais surtout, ce sera de lier les interventions entre elles ainsi qu'avec les spectateurs.

Pour nous remettre en contexte, poser des questions, tenter d'y répondre ensemble, sur La Place Publique !

 

Jean-BarbeJean Barbe

« Si je peux vivre avec dignité, j’accepterai les différences d’opinions, les accommodements raisonnables, les obligations sociales.
Partagez. Et il n’y aura plus parmi nous, pour prendre le fusil, pour se battre, tuer et mourir
Que les fous.
Nous soignerons les fous avec humanité. »

 

Louis-Rene-BeaudinLouis-René Beaudin, Animateur radio au 4à6 à CIBL 101,5

« Dans l'histoire, chaque fois que le peuple s'enferme dans sa chaumière par peur, découragement, dépit, cynisme ou lassitude, il perd pour un temps irrécupérable le pouvoir de choisir,  de décider, d'orienter et d'assumer complètement son destin en fonction de ses besoins et valeurs. Lorsque la population occupe l'espace public, social, intellectuel, économique et médiatique, elle embrasse son devenir collectif avec responsabilité et passion afin ne pas laisser à d'autres le soin de lui dicter son histoire. »

 

andre belisleAndré Bélisle, Président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)

« La volonté de « contrôler » les manifestations ne doit pas servir d’excuse pour limiter la liberté d’expression et le droit de participer aux choix de nos communautés.  Aujourd’hui, plus que jamais, la démocratie a besoin de la mobilisation citoyenne et c’est par l’action – sur la place publique – que la citoyenneté fera connaître sa pensée et sa volonté pour les générations futures. »

 

Catherine-CaronCatherine Caron, Rédactrice en chef adjointe, revue Relations
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« Ma “première place publique” ? Elle n’avait pas la grandeur de la place Émilie-Gamelin! Elle était toute petite, quelque part dans le quartier Saint-Jean-Baptiste à Québec. C’était lors du Sommet des Amériques. J’ai compris ce jour-là que la place publique est un lieu de naissance. »

 

Dominic-ChampagneDominic Champagne, Metteur en scène, militant

« À l'école de la rue, nous avons remis en circulation au milieu de la place publique l'urgente nécessité que nous ressentons d'être des citoyens libres capables de pensée et de solidarité. Nous avons renoué avec le goût d'être là, ensemble. Mais pour arriver vraiment à ce qui doit commencer, nous avons le devoir de ne pas laisser tomber. »

 

Olivier-ChoiniereOlivier Choinière, Auteur et metteur en scène
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« Sommes-nous autre chose que des consommateurs allant du point de vente A au point de vente B ? Les lieux d'arts et les espaces publqiues sont-il condamnés au divertissement ?

et puis: Montréal métropole culturelle... vraiment ? »

 

Lea-Clermon-DionLéa Clermont-Dion, étudiante à l'Institut d'études politiques de Paris
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«Certains peuples ont 1000, 2000 ans d’histoire. Certes, la nôtre est peut-être juvénile. Et cela est une chance. Nous ne sommes pas assis sur notre passé, nous marchons vers notre futur. Malgré ce qu'ils ont tenté de nous faire croire sur ce nous n'étions pas, sur ce que nous ne serons jamais ou sur ce que nous sommes, il n'y a que nous pour leur prouver l'impensable. Parce que nous existons. »

 

Eve-Lyne-CouturierEve-Lyne Couturier, chercheure socio-économique à l'IRIS

"La place publique serait ce lieu où tout le monde peut prendre tribune, où tout le monde peut s'exprimer, où on peut débattre collectivement, respectueusement. Ne soyez pas alarmé, mais on est encore loin du compte."

 

Philippe-DucrosPhilippe Ducros

"La place publique, un barrage contre la massue des médias de masses, de la pensée jetable des radios poubelles, ou un marché aux esclaves ?"
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Pierre-GaudreauPierre Gaudreau, Coordonateur du RAPSIM
(réseau des personnes seules et itinérantes de Montréal)

Bousculade pour la Tour des Canadiens
« Les investisseurs se sont rués sur les condos de l’Avenue des Canadiens. Ne parlons surtout pas d’imposition accrue des gains en capital. 30 000 sans-abri à Montréal? Voyons, pas rapport ! »

 

Margie-GillisMargie Gillis, Interprète, choréographe
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« Notre monde est en mouvement perpétuel et c’est à nous de lui donner une direction. Pour ma part, danser est la meilleure façon que j’ai trouvée d’influencer ce mouvement et surtout, de ne pas plier l’échine. »

 

 

Pierre-JasminPierre Jasmin, Professeur titulaire à l'UQAM, vice-président des Artistes pour la Paix, membre des exécutifs de Pugwash et du Réseau canadien pour l'abolition de l'arme nucléaire
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« Quand l’art passe à l’action, les Artistes pour la Paix dansent sur la corde raide à la croisée des chemins de la justice sociale et de la paix : désarmement nucléaire avec Frédéric Back et prises de position pour faire fermer la centrale nucléaire de Gentilly 2 et les mines d’amiante et pour empêcher celles d’uranium en territoire Cri, ainsi que la fracturation en extraction du pétrole et du gaz de schiste (Dominic Champagne) voisinent nos solidarités avec les étudiants en art au carré rouge. »

 

Jean-Martin-JohannsJean-Martin Johanns, Philosophe

« La violence est ethnique, économique, raciste, sexiste, nationaliste et élitiste. Elle qui est au centre de notre société déploie un modèle asymétrique se profilant au sein de notre structure sociale pour ainsi dominer notre réalité. Pour vaincre ce système coercitif, nous devons rompre avec cette tradition et amorcer un changement vers des liens communautaires forts, une solidarité organique. »

 

 

Jocelyn-MaclureJocelyn Maclure, Professeur de philosophie à l'Université Laval et coéditeur du magazine Nouveau Projet
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« Nous sommes maintenant sagement sceptiques face au Progrès avec un « p » majuscule. Mais sommes-nous tellement désenchantés que tout ce qui se présente comme un progrès ne peut que relever de la compromission avec un « système » moralement corrompu ? Entre l’indifférence et la rupture radicale, il reste toujours la possibilité de se battre pour des progrès modestes mais bien réels. »

 

Nicolas-MainvilleNicolas Mainville, Directeur Greenpeace Québec

« Il est devenu urgent de se rassembler, de s'organiser, de se connecter et de se tenir droit, parce que notre démocratie est trop souvent bafouée, parce que nos gouvernements se plient aux grands lobbys, aux pollueurs de ce monde, sans égard au bien commun. Le Québec a soif de changement et le peuple québécois est plus que jamais prêt à le rassasier. »

 

 IanikMarcil-KTIanik Marcil, Économiste indépendant.

Place publique, place du marché.
Place du commerce, fruit du labeur des hommes et des femmes. Fruit du travail auquel on doit rendre sa dignité, car il constitue, aussi, l'édification du beau et de l'utile.
La place publique doit être un lieu de justice économique. En hommage et respect à la dignité de ce travail.

 

Eric-et-Guylaine-au-Beaubien-2011Guylaine Maroist et Éric Ruel, Producteurs et réalisateurs.

« Dans notre aventure contre la réfection de la Centrale Gentilly-2, on a vu un éveil des consciences extraordinaire. Après 20 ans d’indifférence, on a vu des activistes arrêter de prêcher dans le désert. Pour notre film qui sort bientôt, Les États Désunis du Canada, on a fouillé l’histoire. On a constaté que ce désir de justice, d’égalité et ce combat pour le bien commun ne date pas d’hier. C’est dans notre Adn. Champlain avait soif de justice et de partage. Ce qu’on voit depuis le printemps érable est dans le sillage des premiers colons qui ont mis le Québec au monde. »

 

Carminda-Mc-LaurinCarminda Mc Laurin, Étudiante au doctorat en Sciences humaines appliquées à l'UdeM, membre du collectif VIA22.

« Aujourd’hui,  des millions de consciences démontrent leur éveil, avançant de pas  ferme sur nos rues et sur les différents réseaux sociaux. Nous sommes  des millions autour du monde à ressentir et à manifester un malaise  profond, mondial et historique. »

 

Emilie-MonnetÉmilie Monnet, artiste anishnabe/française
 www.onishka.org
« Place publique pour qui? Aux quelles conditions?
Les peuples autochtones auront-ils véritablement un jour la place d'exister dans cette société? »

 

 

 

 Ggabriel-nadeau-duboisabriel Nadeau-Dubois, étudiant et ancien porte parole de la CLASSE
« Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice.»
- Montesquieu
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pol-pelletierPol Pelletier, Femme de théâtre
« La place publique devrait être la place où on pense. »

 

 

 

 

Paul-St-Pierre-PlamondonPaul St-Pierre Plamondon, Président, Génération d’idées

La pensée progressiste – la volonté d’améliorer sa société dans l’intérêt de tous – ne tient pas seulement à la contestation et à la l’indignation. L’indignation est nécessaire et utile, surtout lorsque devant la corruption, mais elle doit être également suivie d’une forme de persévérance qui se traduise en solutions acceptables pour la majorité. La voix de la rue se doit en ce sens de considérer l’ensemble de la population – la balance de la place publique -  et de livrer son message de manière à ce que les 60% de Québécois qui ont voté PLQ ou CAQ lors des dernières élections soient également à l’écoute de messages qui sont clairement d’intérêt public.

 

Will-ProsperWill Prosper, Porte-parole de Montréal-Nord
Républik, activiste et documentariste

texte à venir

 

 

 

Genevieve-RochetteGeneviève Rochette, Comédienne
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« Le rôle d’un artiste révolutionnaire est de rendre la révolution irrésistible. »
Toni Cade Bambara, écrivain et militant

 

 

 

Claudine-Simon-mvt-du-24-septembreClaudine Simon, citoyenne pour le Mouvement du 24 septembre et fondatrice de Les Alter Citoyens
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 "Nous sommes là, ensemble, parce que nous y croyons. Entre nous, nous nous reconnaissons. Entre nous, nous ne sommes plus assez. Levons la voix ensemble pour convaincre l'autre, le cynique, le désabusé qu'il fait partie de ce nous qui y croit. Partageons au plus grand nombre notre confiance qu'une société investie de ses citoyens peut changer le cours de notre histoire. Le mouvement du 24 septembre cherche à combattre le fatalisme par l'action en assiégeant les institutions, les conseils de ville, en exigeant l'imputabilité de nos élus, en leur rappelant que nous existons et que nous n'acceptons plus le rôle du citoyen passif et soumis, qui justement n'y croit plus. Nous dérangeons. Dérangeons plus."

 

Vadeboncoeur-Alain-5X7Alain Vadeboncoeur, Président de Médecins québécois pour le régime public
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« C’est à vous, aujourd’hui, de vous lever, de prendre la parole et de vous battre, afin que soit respecté, maintenant et pour les générations à venir, ce droit a la santé, essentiel à la dignité humaine."pour le régime public. »

 

Beatrice-VaugranteBéatrice Vaugrante, Directrice générale et militante Amnistie internationale Canada francophone
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« il y aura toujours des places rondes, carrées, rectangulaires, remplies de monde refusant la politique à géométrie variable des gouvernements qui jouent des droits humains à la carte. »