INTERVENTION / PERFORMANCE
Claudine
Cotton
Sonia Robertson
Karen Spencer
Michael Coolidge
Armand Vaillancourt
Plus nous courons,
plus le temps s’évapore ! de Claudine Cotton
du 21 au 25 novembre / 13h00 à 17h00
et 19h00 à 21h30
Photo : Martin Savoie Claudine Cotton vit au Saguenay, Québec.
Artiste multidisciplinaire, elle privilégie l’installation
et la manœuvre. Dans ses projets, elle aborde des lieux et des
milieux divers par des processus de transactions poétiques et
d’effleurements de l’autre, autant pour nourrir ses projets
que pour permettre leurs hybridations voire, leurs détournements.Depuis
1992, son travail a été présenté à
titre individuel ou lors d’événements collectifs
au Québec au Canada et en Europe. Elle est cofondatrice du centre
d'artistes le LOBE ainsi que des Ateliers d’artistes TouTTout.
Plus ça va vite, plus nous courons, plus le temps se raréfie.
Cette dimension est actuellement en voie de disparition. Les conséquences
de ce drame sur les individus sont tout simplement catastrophiques.
Pour contrer l’énigme « Plus nous courons, plus le
temps s’évapore! », Claudine Cotton offrira
un service de courtage où quiconque a du temps à revendre
pourra gracieusement l’échanger en action destinée
à quiconque rêve de gagner du temps. À cette option
conçue EN DEUX TEMPS s’ajoutera une alternative d’échange
prévue EN TROIS MOUVEMENTS : respirer, trimbaler, répandre.
En tant que personne très, très lente et bénéficiant
de temps à troquer, j’estime avoir toutes les compétences
nécessaires à la bonne gestion de cette entreprise.
Voir
Autrement de Sonia Robertson
du 21 au 25 novembre / 13h00 à 17h00
et 19h00 à 21h30
Ilnu
de Mashteuiatsh, j ‘ai complété un baccalauréat
en art interdisciplinaire à l’Université de Chicoutimi
après un d.e.c en photographie. La photographie fut mon premier
moyen d'expression visuelle. Chez les autochtones, on interdit la prises
d'images durant les cérémonies, car on affirme que la
photographie vole l'âme du sujet. Mes images comme mes œuvres
sont une trace matérielle de mon expérience spirituelle
vécue avec les éléments sujets, avec l’esprit
des lieux. Le désir d'utiliser l'espace, de créer des
lieux sacrés, de reconstituer des ambiances, d’interagir
avec les gens, m’a mené vers l’installation et de
la danse-performance. Mon travail fut présenté dans ma
communauté, au Québec, au Canada, en France, en Haïti,
au Japon.
Je construirai des images photographiques sur place (appareil photo
numérique et imprimante) avec les gens à partir d’un
souvenir marquant. A titre d’exemple, ces images mettront en contexte
un objet rattaché à ce souvenir ou seront composées
à partir d’une image mentale de la mémoire.
Ces photographies seront présentées au public, sous
forme d'album souvenir ou d’exposition. Ce projet donne la possibilité
d’échanger et de créer, avec le public, tout en
permettant de changer la perception de certains de nos souvenirs.
Dream listener de
Karen Spencer
Horaire variable
conférence le jeudi 22 novembre à
16h
Artiste montréalaise diplomée de l’UQAM, elle a
présentée son travail Québec, Canada, Finland,
Yougoslavia and France.sa démarche artistique cherche à
approfondir sa compréhension de la précarité (éphémère)
de l’expérience quotidienne et à re-situer
cette expérience en d’autres lieux et d’autres temps.
Le projet dream listener résulte d’un engagement
d’un an sur l’interrelation de la rue et du rêve.
Du 21 au 25 Karen exposera ce projet sur le site de l'État d'Urgence
et continuera sa collecte avec les sans abri qui dorment au campement
dans le but d'en faire un nouvelle collection qu'elle livrera au Maire
de Montréal.
Dream listener a été
présenté sur un an dans le cadre de la programmation de
DARE-DARE.
Free
Bowl de Michael Coolidge
Horaire variable
Michael Coolidge est un animateur et artiste pluridisciplinaire natif
de Calgary dont l’oeuvre ludique frôle la subversion et
fait souvent état d’un discours propositionnel. Il est
un diplômé du Alberta College of Art and Design, cru 2006,
et ses oeuvres se retrouvent tant dans des lieux institutionnels que
moins conventionnels. À l’automne 2006, Michael a participé
à un programme de résidence international au Banff Centre
for the Arts intitulé The Future of Idea Art (l’avenir
de l’art conceptuel). En septembre 2007, Michael a présenté
un projet d’envergure dans le cadre du festival d’art, de
design et d’architecture Artcity de Calgary.
Sur un espace disponible d’approximativement 12 pi x 36 pi, je
propose de construire un terrain modulaire servant à des parties
de quilles Free Bowl. Les visiteurs pourront utiliser cet espace,
créer des pistes de quilles, et jouer des parties. Le terrain
servira d’aire de jeu principale et comportera une variété
de matériaux qui permettront aux joueurs de personnaliser et
(ou) de transformer leur terrain de jeu. je veillerai à la préparation
des terrains de jeu, l’initiation des parties et le coaching des
joueurs, l’assistance à la transformation des aires de
jeu, et possiblement, l’organisation d’un mini tournoi.
Armand
Vaillancourt
Horaire de création publique : de
13h à 17h du 21 au 25 novembre
Dévoilement le dimanche 25 novembre à
21h
Né
à Black Lake, en Estrie, le 3 septembre 1929, Armand Vaillancourt
est le seizième d’une famille de 17 enfants. De 1951 à
1955, il poursuit ses études à l’École des
Beaux-Arts de Montréal. Il se distingue par son originalité
dès sa première création publique, en 1954, l’Arbre
de la rue Durocher, Montréal. Il sculpte l’arbre en
pleine rue pendant deux années. Il fait éclater les normes
de la sculpture et des arts de son époque.
Armand Vaillancourt , sculpteur, artiste-peintre, performeur, humaniste,
homme de passion et de liberté, a su marquer notre peuple par
ses implications sociales, sa sensibilité et sa générosité
pour les droits humains. Son œuvre démontre la grandeur
de l’homme-créateur.
« De l’avis d’historiens et de spécialistes
des arts, Armand Vaillancourt est l’un des plus importants artistes
de la deuxième moitié du XXème siècle et
pas seulement au Québec et au Canada. Armand Vaillancourt est
toujours présent sur toutes sortes de scènes, soutenant
des causes sociales, politiques, écologiques. » (
La Presse, sept. 2000)
Il supporte l’ATSA depuis leur début et fut présent
à tous les États d’Urgence. Cette année,
il en est l’artiste invité. Il se manifestera pendant cinq
jours en créant une œuvre avec des matériaux de récupération.
Rassemblant les énergies environnantes, il offrira un dialogue
avec la matière brute et la matière humaine.
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